AVANT-PROPOS

La décision de rédiger et de publier ce document, même après la longue fièvre électorale, répond à un impératif très simple : vaincre la culture de l’oralité et exprimer la vision qque les attentes de la population sont nos engagements, parce que nous avons de sérieuses raisons d'être candidat, nous avons jugé bon de les énumérer dans le présent document au vu et au su de tout le monde pour que quiconque voudra s’adonner aux tâches de développement puisse y trouver une matière première à transformer.
A quoi ça sert de prétendre diriger une cité sans avoir une ui sous-tend notre leadership. Parce vision claire, une destination certaine de l’action politique, même locale ? Absolument rien. Lorsqu’on n’a aucune idée de la destination souhaitée, on n’y arrive jamais, on devient un voyageur dans le brouillard. Non ! Nos populations nous sont trop chères pour que nous prenions le risque de les faire voyager dans le brouillard.
Loin de prendre en compte toutes les dimensions du développement de Cococodji, le présent document peint un tableau sommaire des maux qui minent le quartier en même temps qu’il propose des pistes de solutions. « Cococodji, mon amour » est un coup de cœur envers une ville qui a tout pour rayonner mais qui se plait à s’appeler village.
La publication même au lendemain des élections nous semble opportune d’une part afin de réitérer nos engagements à nos mandants et d’autre part d’élever le niveau du débat relatif à l’élection des membres du bureau du conseil de village puis du partage des responsabilités en son sein. En lieu et place des tiraillements et querelles de personnes et d’intérêts égoïstes, nous avons pensé qu’on ferait mieux de s’adonner aux véritables préoccupations de nos électeurs.
Je m’en voudrais de ne pas remercier tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la prééminence de l’engagement citoyen et patriotique sur la fatalité en votant pour nous.
L'auteur

PREFACE DE JEROME CARLOS

En guise de préface au rêve éveillé de Firmin G. HOUNGBADJI, « Cococodji, mon amour », je propose l’histoire d’un beau et grand rêve comme la raconte l’essayiste africain américain Dennis Kimbro dans son ouvrage « Daily motivations for Africain American success ».
« Quelque part, en Afrique de l’Est, se perpétue un rite de passage qui permet aux jeunes garçons d’entrer dans la classe d’âges des adultes. Une des épreuves que ces jeunes garçons doivent subir, à cette occasion, c’est de s’égailler aux quatre vents et de rapporter au village ce qui paraît aux yeux de chacun d’eux la chose la plus précieuse au monde.
Un jeune garçon se distingue tout particulièrement. Fasciné qu’il a toujours été par les pics enneigés du Kilimandjaro, il s’y dirige plein d’enthousiasme. D’abord le flanc de la montagne, ensuite les précipices, bientôt les mamelons du géant auréolés de nuages. Pour la première fois de sa vie, il a rendez vous avec la neige. Sans hésiter, il fourre ses mains dans la masse poudreuse d’un blanc immaculé. La moisson de neige faite, la main serrée sur sa poignée de trésor, il dévale rapidement les pentes de la montagne en direction du village.
Les autres garçons, de retour, étaient sous le regard des anciens et des habitants du village avec leur « trophées de chasse » : bijoux, soie et autres merveilles de la nature. Soudain, le jeune garçon surgit dans la foule. « Qu’as-tu apporté ? » demande presque d’une seule voix l’assistance.
« Regardez » s’écrie le garçon en ouvrant sa main. Mais celle-ci est vide, au grand étonnement de tous. Seul le garçon qui garde le sourire, preuve de sa satisfaction, sait exactement ce qui s’est passé. En effet, la chose la plus précieuse au monde, c’est un rêve. Aucune main humaine ne peut le savoir.
Firmin HOUNGBADJI, avec cet opuscule « Cococodji, mon amour », sous- titré : « Vision et engagements fermes pour le renouveau de Cococodji », nous prend par la main et nous entraîne par les voies et les chemins d’un grand et beau rêve. Cococodji, une bourgade située à quelques encablures de Cotonou, la vitrine du Bénin ou de Ouidah, la ville historique célèbre pour son passé esclavagiste, s’illumine de mille feux, se pare de couleurs chatoyantes.
Vous n’avez affaire ni à un magicien ni à un fou, mais à un citoyen attaché à un terroir dont les habitants ont porté leurs suffrages sur son nom en l’élisant comme l’un de leur porte-voix. C’est en l’illustration au contrat de confiance qui lie désormais l’élu à ses mandants que Firmin HOUNGBADJI nous propose ce morceau de rêve, ayant compris, avec Victor Hugo cette vérité-ci : « Il n’y a que le rêve pour créer l’avenir. L’utopie d’aujourd’hui, c’est la chair et le sang de demain »

Jérôme Carlos
Journaliste écrivain