
« Quelque part, en Afrique de l’Est, se perpétue un rite de passage qui permet aux jeunes garçons d’entrer dans la classe d’âges des adultes. Une des épreuves que ces jeunes garçons doivent subir, à cette occasion, c’est de s’égailler aux quatre vents et de rapporter au village ce qui paraît aux yeux de chacun d’eux la chose la plus précieuse au monde.
Un jeune garçon se distingue tout particulièrement. Fasciné qu’il a toujours été par les pics enneigés du Kilimandjaro, il s’y dirige plein d’enthousiasme. D’abord le flanc de la montagne, ensuite les précipices, bientôt les mamelons du géant auréolés de nuages. Pour la première fois de sa vie, il a rendez vous avec la neige. Sans hésiter, il fourre ses mains dans la masse poudreuse d’un blanc immaculé. La moisson de neige faite, la main serrée sur sa poignée de trésor, il dévale rapidement les pentes de la montagne en direction du village.
Les autres garçons, de retour, étaient sous le regard des anciens et des habitants du village avec leur « trophées de chasse » : bijoux, soie et autres merveilles de la nature. Soudain, le jeune garçon surgit dans la foule. « Qu’as-tu apporté ? » demande presque d’une seule voix l’assistance.
« Regardez » s’écrie le garçon en ouvrant sa main. Mais celle-ci est vide, au grand étonnement de tous. Seul le garçon qui garde le sourire, preuve de sa satisfaction, sait exactement ce qui s’est passé. En effet, la chose la plus précieuse au monde, c’est un rêve. Aucune main humaine ne peut le savoir.
Firmin HOUNGBADJI, avec cet opuscule « Cococodji, mon amour », sous- titré : « Vision et engagements fermes pour le renouveau de Cococodji », nous prend par la main et nous entraîne par les voies et les chemins d’un grand et beau rêve. Cococodji, une bourgade située à quelques encablures de Cotonou, la vitrine du Bénin ou de Ouidah, la ville historique célèbre pour son passé esclavagiste, s’illumine de mille feux, se pare de couleurs chatoyantes.
Vous n’avez affaire ni à un magicien ni à un fou, mais à un citoyen attaché à un terroir dont les habitants ont porté leurs suffrages sur son nom en l’élisant comme l’un de leur porte-voix. C’est en l’illustration au contrat de confiance qui lie désormais l’élu à ses mandants que Firmin HOUNGBADJI nous propose ce morceau de rêve, ayant compris, avec Victor Hugo cette vérité-ci : « Il n’y a que le rêve pour créer l’avenir. L’utopie d’aujourd’hui, c’est la chair et le sang de demain »
Jérôme Carlos
Journaliste écrivain
Quelle a été ma joie de constater les idées de ce genre soir réalisées et mieux, préfacées par des noms bien connus.
RépondreSupprimerFélicitations à la MEVAC à tous ses membres, et à toi Firmin pour cette phblication...Sincèrement , je suis très content et ému.... FELICITATIONS!!!!
Surtout ne pensez pas que je vous ai oublié les amis.
Kinoss DOSSOU